Vaccins COVID-19 : Croire n’est pas Savoir

Vaccins COVID-19 : Croire n’est pas Savoir

CROIRE n’est pas SAVOIR – Les croyances ne sont pas la science.

Si les Antivax ont beaucoup (trop) parlé, il est légitime de donner la parole aux vrais scientifiques qui ont œuvré dans l’ombre de leurs laboratoires loin de ces plateaux TV et des réseaux dits sociaux. Ces marchands de doutes et d’idées complotistes (y compris chez des professionnels de santé) ces messagers zélés de l’ignorance auront à répondre de leurs responsabilités pour la mort évitable de leurs trop nombreux et crédules adeptes victimes de leur incompétence. Votre santé est une affaire sérieuse à ne pas laisser entre les mains de ces charlatans.

Aujourd’hui la science parle et que dit-elle des effets secondaires des vaccins anti-covid à ARN messager. On ne parlera pas ici des vaccins à adénovirus (Astra Zeneca et Janssen) qui comme tous les vaccins que nous avons toutes et tous reçus ont pu entraîner quelques cas de thromboses chez quelques rares patients prédisposés. Ces vaccins ont été peu utilisés.

Cette pandémie a donc été l’occasion de booster une recherche sur les vaccins à ARNm, recherche déjà engagée depuis de nombreuses années sur les coronavirus (MERS et SRAS). Ce n’était donc pas si nouveau que cela.

1-      Cette campagne de vaccination ARNm est la plus importante et la plus étudiée de l’histoire.

2-      Les études des centres de pharmacovigilance sont d’une ampleur inédite sur des centaines de millions de doses injectées. Fin 2023, 158 millions de doses injectées en France.

3-      Une méta-analyse sur 55 millions de vaccinés conclut de façon indiscutable qu’aucune surmortalité n’a été attribuée aux vaccins ARNm et que le rapport bénéfice/risque reste incomparable avec une sécurité rarement observée.

4-      On estime que cette campagne de vaccination a pu éviter un million de morts pour la seule Europe.

Qu’en est-il des effets secondaires ? Il faut en parler en s’appuyant sur de solides études épidémiologiques. Comme pour tout vaccin on signale des rougeurs, de la fièvre, de la fatigue et des maux de tête. On a également documenté des cas myocardites (inflammation du muscle cardiaque). Ces cas ont été particulièrement étudiés et 98% de ces myocardites se sont révélées bénignes en sachant qu’une infection par le virus covid-19 multiplie par 7 ce risque de myocardite.

CONCLUSION :
La lutte contre les coronavirus ne fait que commencer et la communauté scientifique reste en alerte rouge. Aujourd’hui encore, des patients fragiles, mal ou pas vaccinés meurent chaque jour dans des services de réanimation alors qu’il est facile de bénéficier d’un rappel et cela gratuitement. Les recommandations scientifiques sont très claires, il n’y a plus aucune discussion quant à l’utilité et la sécurité des rappels de cette vaccination. Enfin, au moindre doute, testez-vous car il existe aujourd’hui un traitement spécifique efficace.

Dr Pierre Verclytte à votre disposition pour tout renseignement complémentaire

pierreverclytte@mairie-leboulou.fr